Pourquoi penser à s’associer quand on entreprend ?
De nombreux entrepreneurs, qu’ils soient indépendants, auto-entrepreneurs ou dirigeants de sociétés (SARL, SAS, etc.), finissent par se poser la question : faut-il s’associer pour faire grandir son entreprise ?
L’association permet souvent d’accélérer le développement : partager les responsabilités, diversifier les compétences, apporter de nouveaux financements, élargir son réseau. Mais s’associer n’est pas une décision à prendre à la légère. Mal choisi, un associé peut fragiliser l’entreprise au lieu de la renforcer.
Et pour accompagner les artisans dans ces réflexions, Sandrine Clévenot, avocate au barreau des Hauts-de-Seine, animera une table ronde exceptionnelle le vendredi 19 septembre à Nanterre. Une occasion unique de poser vos questions et de repartir avec des conseils concrets.
1. Qui choisir comme associé ?
La première question est stratégique. Tout dépend de vos besoins et de l’objectif que vous poursuivez.
- Un salarié : lorsque vous souhaitez fidéliser un collaborateur clé et l’impliquer durablement dans le développement.
- Un investisseur : idéal si votre priorité est d’obtenir des fonds pour financer votre croissance.
- Un partenaire : fournisseur, client ou prestataire avec qui une relation stratégique existe déjà.
- Un membre de la famille ou un proche : une option fréquente mais qui demande de fixer des règles très claires pour éviter les tensions personnelles.
Astuce entrepreneur : avant de choisir un associé, demandez-vous quelles compétences ou ressources manquent aujourd’hui à votre entreprise. L’associé doit être un véritable levier de croissance, pas seulement une solution par défaut.
2. Comment s’associer ?
Entrer au capital d’une entreprise peut se faire de plusieurs façons. Le choix dépend du statut juridique (SARL, SAS, etc.) et des modalités convenues entre les parties.
Parmi les solutions les plus fréquentes :
- Apport en numéraire (apport d’argent pour augmenter le capital social).
- Apport en nature (apport de matériel, brevet, fonds de commerce, etc.).
- Cession de parts sociales ou d’actions à un nouvel associé.
Chaque méthode a ses implications juridiques, fiscales et stratégiques. Il est donc fortement conseillé de se faire accompagner par un avocat spécialisé en droit des sociétés pour choisir la meilleure option.
3. Comment sécuriser sa relation d’associé ?
Une fois l’associé choisi et la méthode définie, reste une étape essentielle : sécuriser l’association. Trop d’entrepreneurs négligent cet aspect et les conflits entre associés sont l’une des premières causes de blocage d’entreprise.
Les outils incontournables sont :
- Les statuts de la société : ils définissent les règles de fonctionnement, les pouvoirs des dirigeants, les droits et obligations des associés.
- Le pacte d’associés : document complémentaire et plus flexible que les statuts. Il permet d’anticiper les situations de sortie, de protéger la minorité, d’organiser la gouvernance et d’éviter les blocages.
Exemple concret : sans pacte d’associés, un associé peut céder ses parts à un tiers sans l’accord des autres. Avec un pacte, vous pouvez prévoir un droit de préemption ou des clauses de sortie conjointe.
Conclusion : ne manquez pas la table ronde du 19 septembre
S’associer peut devenir un formidable levier de croissance pour un artisan, un auto-entrepreneur ou un dirigeant de société, à condition de le préparer correctement.
C’est précisément l’objectif de la table ronde “S’associer pour bien grandir”, animée par Sandrine Clévenot, avocate au barreau des Hauts-de-Seine, le vendredi 19 septembre à Nanterre.
Un moment convivial entre artisans pour :
- Poser toutes vos questions
- Comprendre les outils juridiques essentiels
- Repartir avec des conseils concrets pour sécuriser votre association
📅 Vendredi 19 septembre
📍 17 bis, rue des Venêts - 92000 Nanterre (entrée rue des Amandiers)
🕣 Accueil dès 8h30
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