Apprentissage

Enquête Insertion professionnelle 2025

Chaque année, la CMA Île-de-France réalise une enquête sur l’insertion professionnelle et la poursuite d’études des apprenants sortant de formation. En janvier 2025, 2 699 apprenants sortis de formation en juin 2024 ont été enquêtés. L’enquête porte sur la situation professionnelle 6 mois après la formation.

Visuel Enquête Insertion 2025

Insertion professionnelle des diplômés 2024

En 2025, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) Île‑de‑France a mené son enquête annuelle sur l’insertion professionnelle et la poursuite d’études des apprenants diplômés en juin 2024. 

Sur 2 699 apprenants interrogés :

  • 73 % occupent un emploi six mois après leur formation ;
  • 92 % ont trouvé un poste en moins de trois mois ;
  • 86 % sont en CDI ;
  • 60 % ont intégré l’entreprise où ils effectuaient leur alternance.

L’insertion varie également selon les secteurs professionnels :

  • Services de proximité : 83 % ;
  • Gestion & management : 75 % ;
  • Alimentation : 77 % ;
  • Beauté & soin : 73 % ;
  • Hôtellerie-restauration : 71 % ;
  • Automobile : 72 % ;
  • Commerce & vente : 69 % ;
  • Bâtiment : 61 %.

Les taux d’insertion diffèrent selon le diplôme :

  • BTS / BM (niveau 5) : 85 % ;
  • Titres professionnels : 82 % ;
  • BAC Pro / BP / BTM : 79 % ;
  • CAP / CS : 68 % ;
  • Bachelor : 50 %.

Les établissements affichent des taux d’insertion allant de 75 % à 95 %, avec des performances particulièrement élevées pour Val Parisis (95 %) et Bobigny (93 %).

Taux d'insertion 2025

Poursuite d’études et freins à l’insertion

Parallèlement, 72 % des diplômés poursuivent une formation complémentaire, dont 86 % dans la même branche professionnelle. Parmi eux :

  • Les titulaires de CAP visent généralement un autre CAP ou un BAC Pro ;
  • Les titulaires de BAC Pro poursuivent majoritairement vers un BTS ;
  • Les titulaires de BTS poursuivent vers une licence professionnelle.

Les principaux obstacles à l’insertion identifiés par les apprenants sont :

  • Difficultés liées au marché du travail ;
  • Manque d’expérience ;
  • Contraintes administratives ou personnelles ;
  • Incertitude ou projet professionnel en attente.

L’étude met ainsi en évidence la solidité de l’insertion des diplômés de la CMA Île‑de‑France, tout en soulignant les leviers pour améliorer l’employabilité, notamment l’importance de l’alternance et de l’accompagnement post-formation.